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My information: l'info sans langue de bois.
16 mai 2011

L’affaire DSK : la vérité bientôt dévoillé

 

Quoi ?

 

Tout d’abord, sachez que malgré ce que suggère le titre, la vérité n’est pas encore dévoilée, technique d’âppatage propre aux journalistes. Mais laisser moi vous livrer le ressentiment très primaire (sans faire de jeux de mot) que j’ai eu sur cette histoire lors de la lecture de ses premières lignes : Comment un homme aussi puissant à deux pas de l’Elysée pourrait-il pu ruiner son avenir politique et social en forçant une femme bien disgracieuse à avoir une relation sexuelle ? Á la place de DSK et à 3000$ la nuit dans cet hôtel de luxe, j’aurais au moins espéré que la femme de ménage s’assure qu’il n’y a personne avant d’entrer. A la limite, dans un hôtel sans étoile de la rue Strasbourg-Saint-Denis. Et encore… C’est plutôt le scénario de film pornographique. Si je ne devais pas y déverser trop de mon fiel, j’aurais rajouté l’épithète « gore » aux vues des descriptions données de jeune femme. Je connais comme vous l’appétence charnelle de DSK envers la gente féminine, à la française dit-on ici, mais là, permettez-moi : je ne l’imagine pas sortant de la salle de bain scandant « Que fais-tu ici ? Je suis tout nu et je vais te violer », je n’y crois pas. Anne-Sinclair nous le confirmera, c’est à mourir de rire. J’en prends le partie (toujours sans jeux de mot), mais n’aillant aucun penchant pour l’ablation de ma très chère dextre, j’assume juste le droit de me couvrir de ridicule s’il venait à être prouvé qu’il est bel et bien coupable. Mais c’est une chose à laquelle je ne crois pas ; pas forcement en l’acte de preuve car tous se prouve (parole de géotechnicien) mais en sa réel culpabilité. Tout les défenseurs du droit des femmes (dont je fais partie), des droits des victimes (allez rajoutons des droits de l’environnement, c’est tendance) me dirons que face à une pulsions bestiale, un homme (et non pas un Homme) perd toute raison, ce que je conçois. Tout être humain le plus respecté et le plus respectable peut commettre les pires atrocités. Ça j’en suis sur. Mais un homme intelligent comme Dominique tentant de contraindre cette jeune femme, je n’y crois pas alors qu’il était en passe d’être le numéro un de la république française (les mauvaises langues très vulgaires et perverses auraient dit : « celui qui est en passe de ce taper n’importe qui parmi 30 millions de prétendantes »).

 

 

Pourquoi ?

 

Je n’ai jamais été un grand fervent des complots. Pour moi,  Elvis est bien mort et les tours du World Trade Center se sont effondrées sous leur propre poids. Mais là…

Le traquenard se flaire à 300 pieds (oui, ma fuite de la France pour un autre pays, notamment à cause de ce genre de déboire, a fini par avoir raison du système métrique auquel j’étais coutumier). « La peau de banane » comme j’ai lu ce matin dans la presse. Un faux témoignage contre beaucoup de ces petits papiers verts à l’effigie de Benjamin Franklin. Voila l’hypothèse que je parviens à me figurer. Mais peut-être que ceux qui aurait tendu ce piège auraient été plus précautionneux et fait en sorte que des preuves scientifiques étayent la théorie de la tentative de viol et non seulement la baser sur un témoignage.

 

Alors vient le piège  l’ancienne. Entre parenthèse, c’est un genre de piège auquel un représentant de la DCRI (renseignement généraux français) m’avait bien mis-en-garde lorsque j’ai décidé de m’expatrier.  « Faite attention à ces prostitués qui feignent d’être des amoureuses : elles en veulent à votre carrière et à votre entreprise ou au mieux à votre portefeuilles » me faisaient-ils comprendre dans un vocable plus grivois que celui-ci. Car dans l’éventualité que M. Dominique Strauss-Kahn aurait vraiment souhaité connaitre au sens romanesque cette dame, je ne pense pas que cela eut pu être contre son plein grès. Une maman qui, pour arrondir son sinistre fin de mois américain, aurait accepté une compensation pécuniaire. De DSK ? Pas du tout. Une compensation venant de ses ennemis à lui ! « Tu prends la clé, tu rentres dans la chambre 2806 et tu fais la totale au vieux grassouillet qui se trouve à l’intérieur. T’es son genre. Et voici une valise, elle est pleine dollars ». Voila la seconde hypothèse.

 

 

Qui ?

 

Qui pourrait en vouloir à ce point à DSK, l’écartant ainsi à la tète du FMI et surtout à l’investiture socialiste ? L’ami d’enfance de DSK qui lui en veut d’avoir piqué ses carambars ? Non. Les chinois comme j’ai lu ce matin. J’y crois peu. Les Américains ? Peut-être. Des politiques français ? Surement.

 

Malgré ce que pense beaucoup, le tableau de la présidentielle 2012 était pour moi presque achevé. Jusqu'à ce Samedi 13 mai.  L’UMP a deux ennemis : Marine et Dominique. Marine, tout le monde le sait mais tout le monde s’en fout car même en cas d’une percée du vote Frontiste au premier tour, ce qui est très probable, il y aura au second tour ce bon vieux sursaut républicain de repentance cher à la France que nous avons déjà vu. Où peut-être juste par peur de voir le beau Scénic presque neuf (acheté via la prime gouvernemental) réduit en cendres. Donc le véritable ennemi est-ce le PS ? Je n’ai pas envie d’épiloguer sur les personnalités de Ségolène Royal, François Hollande, de Martine Aubris. Pour moi, le seul qui incarnait la droite moderne en accord avec un monde en perpétuel évolution et proche des réalités économiques, c’était DSK. D’ailleurs les sondages confortaient mon idée. Il était évident qu’il allait se présenter et être le candidat du PS. Mais pourquoi ne l’a-t-il pas déclaré officiellement ? DSK a juste la même philosophie que moi : pour ne pas subir l’odeur des fécalités, il faut s’en éloigner et de ne pas trop en parler. (Fécalité : j’ai voulu vérifier sur internet l’existence de ce mot pondu par mon cerveau ce bon matin. Google m’a renvoyé la définition de « fiscalité ». Ça ne s’invente pas). Je fais en fait référence à ce sublime adage Ardennais : « Eul’ purin, plus qu’on le remue, plus qu’ça pu ! ».  Peut-être jouait-il sur le désir venant de la frustration du silence pour s’attirer les votes des français, semblable à celui d’une femme qui met du temps à vous dire qu’elle vous aime pour s’attirer votre désir, alors qu’elle le pense très fort (mais elle, elle n’y pense pas tous les jours en se rasant !).

Donc, un brillant Papa plutôt qu’un violeur tout ridé, c’est tout de même mieux comme président. Le timing est parfais. A l’aube de la désignation du représentant de la rue de Solférino. A l’aurore de la possible intronisation d’un homme à la rose, « trente ans après ». Alors voila qu’un méchant de l’UMP aurait financé la disgrâce de DSK, loin, bien loin chez nos copains les Américains. «Mais c’est très grave comme accusation ! ». Non, c’est une hypothèse. C’est la première qui m’est venu à l’esprit. Et la quotidienne mise à l’épreuve de mon cerveau reptilien me pousse à lui faire confiance. La presse ébranle suffisamment régulièrement la possibilité de tels financement au sein de la majorité présidentielle (ou dans d’autre parti d’ailleurs) dont certains marasmes fétide me parvienne outre-manche.

 

Le bon point, c’est que la France entière sait à présent que l‘Unité Spéciale pour les Victimes ne se trouve pas sur France 2, mais a Harlem, aux Etats-Unis d’Amérique.

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